Pour connaître la vie, il faut connaître le monde qui le construit. C'est la philosophie de Loreena. Sa curiosité pour la culture lui fait souvent aller à la bibliothèque. C'est sûrement grâce à cette curiosité qu'elle est aujourd'hui journaliste. Il est très connu que la qualité la plus utile dans ce métier est d'être curieux. Comment vouloir donner des informations sur le monde, sur les gens, si nous n'avons pas la curiosité de le trouver. C'est pour cela que ce matin-là, Loreena Peterson avait décidé d'aller bouquiner à la bibliothèque de la ville. Vivant à New-York, la bibliothèque de la ville est immense, mais juste assez grande pour combler l'envie de culture de la jeune femme. Quand elle entra dans la pièce principale de l'immense bâtiment, il n'était que 14 heures. Elle avait travaillé le matin-même sur un article sur l'histoire d'un torero qui s'était fait encorné dans la gorge par le taureau de l'arène, au point d'en avoir la corne qui sortait de la bouche, histoire qui semble insolite mais qui est bien réelle. C'est Loreena qui devait couvrir ce fait divers. A l'aide de certaines relations, elle eut quelques nouvelles du blessé qui a eu la vie sauve. Elle put publier donc son article, ou du moins elle l'a préparé pour qu'il soit publié le lendemain dans le quotidien chez qui elle travaille. Là, ce n'était pas pour le travail qu'elle venait. Elle était à la recherche d'un livre intéressant, sans sujet particulier. Une envie de fictions l'emmena vers les romans. Elle ne prendrait pas un Dickens ou un de ses auteurs là très connus. Non pas qu'elle n'aime pas, mais simplement qu'elle les a tous lus. Après avoir trouvé un roman dont le petit résumé lui donnait envie de lire la suite, elle alla s'installer à une de ses tables avec les lampes pour bien lire. Elle posa le livre devant elle et ota son petit gilet pour laisser apparaitre sa petite robe aux couleurs de l'été pas encore arrivé malgré le beau temps déjà présent. Dès les premières pages du livre, elle se sentit plongée dans l'histoire. Il était déjà 15 heures quand elle commençait à lire, et il était désormais 15h30 sans qu'elle ne puisse se détacher des lignes écrites. C'est le genre de livres qui l'intéressait. Le romancier était un de ses romanciers naturalistes qui permettent d'apprendre beaucoup de choses sur la société de l'époque. Un peu comme des journalistes à long terme avec des études de la vie complète. C'était ce qui lui plaisait dans ces écrits, ce qui faisait d'elle une grande lectrice. C'était pour ce genre de livres qu'elle aimait venir dans ce lieu.