Intrigue. ♣ “Ceux qui étaient retenus au Central Perk.”

▬ Nombre de messages : 100 ▬ Date d'inscription : 02/07/2008 ▬ Age : 114

DANIELS - .. Donc la biquette elle a bouffé la carotte d'un coup et PAF. Par terre, les quatre sabots en l'air - eh ouai, le cyanure ça pardonne pas! Alala, le nutella ça marche toujours avec les nanas. D'ailleurs, héhé, t'aimerais pas qu'on se rejoue la scène avec ma..
CALLAWAY- Arrête-toi tout de suite Jack, j'ai pas envie d'entendre la suite! Et puis j'aime pas le Nutella.
DANIELS - Ouaiiiii mais toi tu fais chier euhh... Mirabelle.
CALLAWAY- Je m'appelle MIRANDA, pas Mirabelle. Allez, casse-toi.

Callaway souffla et poussa l'ivrogne de sa chaise d'un geste ferme. Il fallait pas l'emmerder, elle était ceinture noire de karaté et même bourré, Daniels en était parfaitement conscient. Il tituba jusqu'au milieu du café, et salua son auditoire. En effet, il parlait tellement fort que l'ensemble du café avait pu profiter de la charmante anecdote de l'assassinat de la chèvre du voisin de Mrs Hudge. L'instant était magistral. En effet, l'orage qui grondait dehors donnait à la scène une atmosphère à la limite du tragique. Notre compteur des temps modernes ne fit pas davantage durer l'instant et se dirigea vers la porte de sortie.

Lorsqu'il l'ouvrit, un courant d'air s'engouffra dans la salle et quelques gouttes vinrent éclabousser les clients. L'un d'entre, eux, après avoir vociféré un juron incompréhensible et totalement censuré à l'égard de Daniels s'empressa de refermer la porte. A peine avait-il fait trois pas dehors qu'une pluie de grêlons s'abattit sur notre héro qui s'étala à terre à quelques mètres du Central Perk. Callaway qui, malgré la vulgarité du personnage s'y était attachée, ouvrit à nouveau la porte, fit quelques pas et lui lança:

CALLAWAY- OH MERDE!! Jack, ça va?

Jack ne se retourna même pas et, après s'être relevé, continua son chemin en chancelant. On ne saurait dire si sa démarche était due à son taux d'alcoolémie ou au traumatisme qu'il venait de subir. Cet homme était un surhomme. Callaway ferma rapidement la porte et retourna s'assoir. La tempête faisait tellement rage qu'elle était sortie complètement trempée de sa brève escapade. Elle s'adressa au reste de la clientèle:

CALLAWAY- Bon, les amis, si vous tenez à la vie je vous conseille de ne pas foutre ne serait-ce qu'un petit orteil dehors.

Spoiler:

**CRAZY`ADMIN** *Mom's beauty and dad's humour.*

Le Central Perk était bondé en ce samedi soir, comme à chaque fois. Beaucoup étaient des habitués, mais il y avait quand même de nouvelles têtes. J'adorais ce job ! Bien que la paye n'était pas mirobolante et que si un client casse-ovaire commençait à m'énerver je n'avais qu'une envie, prendre mes clics et mes clacs et rendre mon tablier à Curtis ; ça n'arrivait pas souvent ça, et heureusement. Une fois que j'eus fini de servir tout le monde, j'en profitait pour aller réapprovisionner le sèche main dans les toilettes pour dames. On devait être un minimum touche à tout ici, nettoyage, service, etc. La seule chose à laquelle on n'avait pas droit, c'était le comptoir, la propriété du patron. Curtis adorait ça, et il était tellement à l'aise derrière que même si il nous l'autorisait, on oserait pas le remplacer à son endroit favori.

« ET MERDE ! »

La lumière venait de s'éteindre, et j'étais seule dans les toilettes. D'autant plus que je venais de glisser sur... je ne préférais pas savoir, ça aurait pu être une flaque d'eau comme un restant d'urine ; alors valait mieux que je reste dans le doute. M'appuyant sur les lavabos, je me relevais, cherchant des yeux la loupiote "exit" qui devait se trouver au dessus de la porte. Bordel, soit la coupure de courant avait aussi atteint l'électricité de secours, soit il fallait absolument que je dise à Curtis de remplacer l'ampoule de secours de cette pièce. Heureusement, je connaissais bien l'endroit, c'est pourquoi, abandonnant l'idée de remplacer la réserve de papier du sèche main, je sortis pour me retrouver dans la salle. Le Perk était bondé, et l'orage résonnait dans le bistrot.

« Curtis, bordel de cul, rallume la lumière, c'est pas drôle ! »

Je savais bien, au fond de moi, qu'il n'y était pour rien. Mais le noir, c'était pas vraiment mon truc ; j'en avais eu peur pendant des années, et le fait de savoir plein de monde autour de moi ne me rassurait pas tellement. Je sentis une main sur mon épaule, et après un sursaut de surprise, la personne confirma mes craintes.

« Ma belle, c'est une coupure de courant, Wartman n'y est pour rien. Regarde le temps dehors, il tombe des grêlons comme vache qui pisse. »

Je n'arrivais même pas reconnaitre la petite vieille qui me parlait. Mais peu importait. On était coincés dans le noir. Je ne retenais que ça. Oh mon dieu, oh mon dieu et oh mon dieu ! Je ne bougeais plus, tétanisée. Pitié, j'espérais qu'on me foute la paix jusqu'à ce que la lumière revienne parmi nous.

« Serveuse ? »

Et merde.

**K.L.C** Sometimes, crazy's alright!

Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, et pour cette si belle journée, je me suis levée la première, pour pouvoir tout organiser, Happy Birthday, la fête de Barbie.. Depuis ce matin, je n'arrivais pas à m'extraire de la tête cette satané chanson tout droit sortie d'une cassette audio rose qui pourrissait probablement dans un carton à l'heure actuelle et pour cause, à l'instar de Barbie, c'était mon anniversaire. Mais c'était bien le seul point de comparaison possible. En effet, c'est Zelina qui avait dû me tirer du lit ce matin sur les coups de dix heures et, contrairement à toutes mes journées d'anniversaire depuis que j'étais capable d'aligner trois mots, je n'avais aucune envie d'organiser quoi que ce soit. J'avais vingt-quatre ans. Vingt-quatre ans, c'est presque vingt-cinq ans. Vingt-cinq ans, c'est presque trente ans. Et trente ans, c'est le début de la fin. Le début de l'âge adulte, du vrai. A chaque fois que j'y pensais, un énorme compte à rebours dans le style bombe à retardement hollywoodienne s'affichait en fond d'écran dans mon esprit et ma saleté d'horloge biologique me titillait l'utérus. A vrai dire, ce matin, j'aurais préféré passer à journée sous la couette avec Avogadro à chialer devant Grey's Anatomy en bouffant des Chipsters mais, en vraie femme du monde, j'avais pris la décision de me lever et de vaquer comme il se doit aux activités sociales inhérentes à l'événement, à savoir la tournée de la famille et des amis, la réception de cadeaux plus ou moins désirés et les accolades à répétition. Et voilà que je me retrouvais au crépuscule orageux de cette journée, au Central Perk, entourée de mes deux cousines chéries, de mon copain de canapé, de mon premier désastre journalistique et de ma serveuse préférée. En y réfléchissant, je crois que je me trouvais exactement à l'endroit où j'aurais voulu être.

Assise sur ce canapé que j'affectionnais tant, je regardais la pluie tomber et Erica s'activer et m'apprêtais à déguster mon muffin au myrtilles décoré d'une adorable bougie que j'avais préalablement soufflée. J'adorais les orages. Ils m'excitaient et me calmaient en même temps, réveillant en moi une foule d'émotions archaïques et indescriptibles. Petite, je me mettais souvent sur le balcon pour profiter du spectacle. Il m'arrivait même de sortir pour courir sous les grêlons sous le regard attendri de mes parents. Toutefois, ce soir, j'avais décidé de rester sage. Pour l'instant du moins. Quoi qu'il en soit, pendant quelques minutes, j'eus l'impression d'être comblée. Malheureusement, ce moment de plénitude ne dura pas fort longtemps. En effet, un client commença à gueuler et à raconter une histoire impliquant une chèvre, une carotte et du nutella. Je crois que pendant son intervention, j'aurais tué pour me faire servir ne serait-ce qu'une gorgée de whisky. Peu après, les péripéties s'enchaînèrent. "Jack" quitta magistralement le café et manqua de se faire tuer par une pluie de grêlons quand, simultanément, une coupure d'électricité plongea le café dans le noir.

- Bon ben je crois qu'on va se la jouer dîner aux chandelles ce soir!

Je regardai, enfin tentai de regarder autour de moi. Erica n'avait pas l'air très rassurée et sortit son fameux et légendaire "bordeldecul" à Curtis qui, malheureusement, ne pouvait pas faire grand chose pour résoudre cet aléa technique. La pauvre serveuse se fit aussitôt alpaguer par un client. Y en a qui gardent la tête froide on dirait! Pour ma part, j'aimais bien le noir mais je le préférais quand j'étais toute seule dans mon lit. Dans un café bondé, je préférais tout de même distinguer les personnes autour de moi. On ne sait jamais, quelqu'un pourrait me piquer mon netbook rempli de photos et vidéos plus compromettantes les unes que les autres, dont celle où je chante l'hymne américain en mode amazone sur un poney Shetland.

- ... Euh, vous avez des chandelles au moins? C'est pas que j'ai pas envie de me faire une soirée "L'amour est aveugle" hein, mais j'aimerais encore plus voir vos jolis minois!

Invité

19h fin de journée, enfin cette heure est celle des fonctionnaires et non des personnes intermittent. Mais pour une fois dans ma vie, je pouvais avoir des horaires de fonctionnaire. Je sortais d’un entretien avec « Vogue » qui désire m’avoir pour le prochain « Vogue men » pour les pages des nouvelles collections 2010-2011.
Après une bonne journée, on va toujours dans les endroits qui nous tiennent à cœur, et où on sait qu’on trouvera nos amis. J’en possédais peu la preuve, je peux les compter sur les doigts d’une main.
Le central Perk exactement comme tous les samedis soirs, il était bondés. J’aperçu Erica, mon amie d’enfance bosser comme une dingue dans son magnifique accoutrement de soubrette. Cette tenue lui allait tellement bien, et dire que la première fois que je l’ai vu là-dedans, j’ai rigolé. En même temps, il y a matière à rire.
Dans le bar mythique, je prenais place sur le fauteuil qui se trouvait au centre avec la compagnie de son cousin canapé, et son frère jumeau fauteuil. Peu de temps après, la serveuse (Erica) ne mit pas longtemps à me reconnaitre, et prendre ma commande. L’avantage d’être pote avec la serveuse, c’est qu’on a pas besoin d’attendre. Il y a toujours un intérêt quelque part. Je pris un mocchiato comme à mon habitude, en lisant cette saleté de torchon de magazine people. Mais j’aimais bien savoir ce que ces cons de paparazzis avaient bien pu encore écrire sur ma gueule. La semaine dernière, je faisais la une de « People » où on prétendait que j’étais gay. De toute façon, pour eux quand je trompe pas ma petite amie, je suis gay. Enfin bref, revenons à nos moutons.
Ah non, aujourd’hui c’est une chèvre avec une carotte, il y a vraiment des tarés sur cette terre. Avant que le pilier de bar ne commence sa magnifique histoire d’empoissonnement, Kaleigh m’avait rejoins au centre du bar. Et dire que je l’ai connu lors d’une interview catastrophique pour elle. Mais c’était tellement délectable que je ne peux pas oublié. On pourrait même penser que cette scène s’est passée hier. Mais non!
Revenons au vieil, et sa magnifique histoire de chèvre. Rien de bien passionnant, à part qu’il a soulé pas mal de monde. Mais j’écoutais d’une oreille vague, étant en conversation avec Kaleigh, et quand elle le pouvait Erica. Je leur annonçais ma prochaine collaboration avec le magazine « vogue ».

Une heure passa, quand le vieux pris la direction de l’extérieur. Temps de merde, grêlons. Mais il s’aventura tel un Indiana Jones sous cette météo merdique. Je devais lui tirer mon chapeau, j’en aurais pas eu les couilles. Cracbadaboum. Orage, et une jolie coupure de courant pour pimenter notre quotidien. On entendit à travers tout le bar le génialissime « bordeldecul » d’Erica qui était tellement doux à mon oreille. Si elle ne sortait pas cette phrase dans une journée, ce n’était pas Erica. On définit une personne par son physique. Erica, je l’a définit par ses phrases cultes.
Je sentais Kaliegh bouger pas loin, cherchant surement une base de lumière, avant qu’elle ne sorte une boutade.

- ... Euh, vous avez des chandelles au moins? C'est pas que j'ai pas envie de me faire une soirée "L'amour est aveugle" hein, mais j'aimerais encore plus voir vos jolis minois!

-… Kal, serait-ce une proposition?