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 Montre moi ce que tu bois, je te dirais qui tu es || Estevan D. Gray

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AuteurMessage
Elena Thomas
    Something about the sunshine

Elena Thomas

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MessageSujet: Montre moi ce que tu bois, je te dirais qui tu es || Estevan D. Gray   Montre moi ce que tu bois, je te dirais qui tu es || Estevan D. Gray Icon_minitimeMer 29 Sep - 2:18

Spoiler:

Montre moi ce que tu bois, je te dirais qui tu es || Estevan D. Gray 819374Sans_titre_2

    APPARTEMENT DE ELENA. 8 P.M

    Je soupirais d'aise après m'être affalé sur un vieux sofa. Le seul que j'avais pu m'acheter avec le maigre revenu que je recevais. Je jonglais entre les cours et un petit boulot, qui me permettait de payer le loyer. Je devais serrer la ceinture à chaque fin de moi, mais c'était ça ou retourner vivre chez les parents. Et maintenant que j'avais goûté au doux parfum de l'indépendance, j'aurai eu du mal à m'en défaire. Le plus reposant dans toute cette affaire était que demain je n'avais pas un seul cours, bien que des tonnes de devoirs et je ne travaillais pas. Je n'avais jamais été aussi détendu de toute la semaine. La Fac de médecine ce n'était pas la joie, et je regrettais bien de n'avoir pas pris un boulot à plein temps parfois. Malheureusement, je n'irai pas loin sans diplôme ou du moins avec un simple BAC en poche. Je balayais d'un revers de la main mes pensées, décidant de me libérer l'esprit ne serait-ce qu'une heure ou deux. Soit je restais devant la télé ou alors je préférais un tour dehors. Je n'eus pas le temps d'y réfléchir que mes pieds se dirigeait déjà vers la douche, histoire de se détendre avant d'affronter la foule. N'ayant plus le prétexte des parents pour me payer les factures, j'abrégeais rapidement le jet d'eau brulante sur ma peau. Puis j'allais me préparer rapidement, n'ayant jamais aimé passer une demi-heure devant ma penderie, ou étagère plutôt avec des tonnes de cartons qui trainaient un peu partout. On se serait cru en plein déménagement. J'enfilais ce qui me tombait sous la main, c'est-à-dire un t-shirt trop large avec les couleurs de l'Amérique imprimées dessus. Soit dit en passant qui n'avait rien de sexy vu le nombres de trous qu'il abordait. Pour le bas j'optais pour une jupe noire à plusieurs volants, des chaussures à talons cachées par des guêtres, et tout cela en noir également. Je me séchais sauvagement les cheveux devant le cours d'aujourd'hui, pour essayer de retenir quelques informations. Pour le maquillage je ne savais même pas si je devais sortir avec la tête du réveil ou éviter de faire fuir les passants. Finalement, je me maquillais légèrement.

    NEW-YORK 9.30 P.M

    J'attrapais le plus gros de mes gilets pour affronter le froid de dehors. Encore une fois une hésitation s'invita. Marcher ou conduire ? Je passais à côté de ma ruine, et me mis à arpenter les rues à regarder un peu partout. Une fois à gauche puis à droite. Les sorties, seule, ne me tentaient presque jamais, mais là le calme me faisait du bien. Ou presque. On pouvait pas dire que New-York était la ville du silence. A vrai dire, la nuit il y avait encore plus de boucan qu'en plein jour. Ou alors il fallait choisir les bons endroits, les plus discrets. Mais ce n'était pas ça dont j'avais besoin. Je repensais au bouquin que je n'avais pas pu m'empêcher d'emmener malgré moi. A force de marcher au hasard, un bruit parvint jusqu'à mes oreilles. J'avançais en sa direction, sachant qu'une seule chose pouvait faire autant de bruit. L'enseigne affichait Marquee. J'étais déjà entré avant même d'avoir pu me décider. La musique entra dans mes oreilles et vrilla mes tympans à toute vitesse. C'était plutôt classe, il fallait l'avouer. Très même !

    Une fois encore, mon regard se porta de droite à gauche. Les occupants de la pièce m'importait peu, j'étais plutôt curieuse de découvrir la boîte en elle-même. Je finis par me poser dans un coin, un peu éloigné du bar. A cette heure là, beaucoup devait déjà être dans un bel état mais je savais que c'était juste le début. Les pires boulets n'étaient pas tous encore là. Après quelques verres, ils feraient vite surface. Finalement je commençais à observer les personnes qui se trouvaient là. Je me relevais rapidement, traversais à toute vitesse la piste de danse avant qu'un abrutis ne se mette à me coller pour arriver au bar. Pas de bol ! Un rouquin arriva à ma hauteur avec un sourire niais, et sortit une phrase venant tout droit d'un vieux film à l'eau de rose puis me proposa un verre. Je lui lançais un sourire avant de m'écrier, à travers la musique : « Et si tu me montrais comment tu marches ? ». J'étais beaucoup plus agréable d'habitude, mais je n'avais pas envie de faire des politesses ce soir. Et surtout pas à des boulets de première. A sa manière de s'éloigner, je craignais d'avoir blessé son égo.

    Je mordais sur mon ongle du pouce, alors que j'étais accoudé au bar, en jetant des regards aux passants. Je revenais à ma position initiale, puis je m'arrêtais tout de suite. Je regardais rapidement, et pas du tout discrètement, à droite où se trouvais un inconnu qui me regardait en souriant. Un sourire charmeur, et charmant il l'était. Je ne pouvais pas mentir. Je levais les yeux aux ciels après avoir détourné la tête. Je me relevais – Je n'arrivais pas à tenir en place –, bien décidée à aller me déchainer et vider mon stress en dansant. De toute façon, je savais que je pouvais pas tenir plus de cinq minutes en place alors je préférais rester debout. Je ne restais pas sur place comme la plupart des personnes, pourtant nous avions tous payer au même prix l'entrée ? Maintenant que j'étais là, j'allais pas repartir où rester dans mon coin à bouder.
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